Avec la crise sanitaire, la France et le monde entier ont connu une véritable montée en puissance (“forcée”, disons-le) du télétravail. C’est un terme qui est aujourd’hui omniprésent dans les médias, dans les discussions et surtout : au travail, alors que 40% des français ont été obligés de travailler à distance du fait de la pandémie.
Le télétravail a-t-il toujours été encadré ?
Pendant longtemps, la mise en place du télétravail tenait plus de l’arrangement entre un employé et son employeur de manière à faire face à un imprévu. C’est en 2012 que la loi française a décidé d’encadrer plus rigoureusement cette pratique puis, en 2016, de la développer et de lui donner un cadre juridique.
La pandémie de Covid-19 fut ainsi l’occasion d’appliquer l’article L1222-11 du Code du Travail en généralisant le recours au télétravail, le salarié ne pouvant pas refuser la mise en place du dispositif puisqu’aucune modification n’a été apportée au contrat. Toutefois, depuis le 17 mars 2020, l’employeur ne peut refuser le travail à distance uniquement s’il prouve que les règles d’hygiène sont pleinement respectées et que la présence physique du salarié est nécessaire sur le lieu de travail.
En dehors de l’aspect législatif, quel est le ressenti des principaux concernés : employés et employeurs ? Et quel est son impact à une échelle plus large ?
Pour répondre à cette question, Yukigo vous a dressé une liste d’avantages et de limites qui ressortent de la généralisation du télétravail.
Quelques limites à l’application du télétravail en France
Avec le télétravail, attention à ne pas oublier l’intérêt de la communication et des interactions, le principe même du travail en équipe. Ces deux notions étant la base des relations humaines, son absence peut provoquer l’isolement de certains salariés.
La dynamique de travail habituelle est elle aussi victime de cette pratique : au revoir au traditionnel “métro, boulot, dodo” et bienvenue au moderne “dodo, bureau, dodo”. Et lorsque la routine s’installe on perd facilement de vue le cadre que l’on s’était imposé ; l’emploi du temps n’est plus forcément respecté et les horaires négligés. De ce fait, les objectifs fixés sont plus difficiles à atteindre, il y a donc des chances pour que l’employé soit un peu moins productif.
Le télétravail étant, la plupart du temps, effectué à la maison, la distinction entre vie professionnelle et vie personnelle devient floue et l’équilibre entre les deux devient difficile à trouver. Conséquences de la situation : une augmentation de la fatigue. Un phénomène amplifié par un temps d’exposition aux écrans, qui est naturellement en forte hausse et qui devient aujourd’hui non négligeable.
Mais ne prenez pas peur, on vous a réservé le meilleur pour la fin. Bien que cette pratique de travail à distance puisse être effrayante sur certains aspects, elle a aussi ses avantages et, croyez-nous, ça vaut le coup !
Quid des avantages indéniables du télétravail ?
Si l’on aborde l’organisation du télétravail on ne peut pas oublier de mentionner certains outils tels que Skype, Zoom, la Google Suite, Office 365 -pour ne citer que les plus utilisés- qui sont certainement devenus vos plus proches alliés durant le confinement et pour les quelques mois à venir.
Grâce à ces plateformes (et sans le savoir) vous avez permis, à votre échelle, le maintien d’une petite partie de l’économie.
Cette nouvelle méthode de travail nous a à tous demandé de mettre à profit notre capacité d’adaptation. C’est aussi l’occasion idéale de travailler sur des sujets de fond, de se perfectionner grâce à des formations en “e-learning”, ou encore de rattraper son retard sur d’autres projets.
Plus largement, ce confinement et les nouveaux modes de vie qui l’accompagnent nous ont rappelé que l’impact humain sur la planète est colossal. Et vous n’êtes pas sans savoir que le télétravail a eu impact plus que positif sur l’environnement. En effet, ce dernier permet d’économiser entre 9 et 14 milliards de kilowattheures (kWh) d’électricité par an, soit la consommation d’un million de foyers américains.
Mais ce n’est pas tout ! A l’échelle mondiale, un jour de télétravail par semaine permettrait d’économiser 3,2 milliards de litres d’essence par an soit 14 millions de tonnes de CO2 ; ce qui équivaut à la pollution générée par 2 millions de véhicules.
Du coup, on larguerait bien les plans de métros pour les plans de maisons, dites-nous ce que vous pensez dans les commentaires. ⬇️